Être pour Dieu et agir

verset

Dieu dit : « Qu’aucune âme ne sera tenue responsable pour les péchés d’une autre, que l’individu ne récoltera que les fruits des efforts qu’il aura lui-même déployés, et qui seront appréciés à leur juste valeur, pour être ensuite amplement récompensés »[1].

Être, c’est avant tout cette présence à Dieu. Le fidèle animé par la foi voue son existence, son action à Dieu jusqu’à ce qu’il porte en lui toutes les vertus de la bonté, de l’humilité. C’est l’effort assidu vers la plus royale des victoires : la victoire sur soi.

C’est être animé d’une foi sincère. C’est tisser des liens intimes avec le Créateur pour mieux servir les créatures. C’est préparer la terre pour qu’elle reçoive la semence, préparer son cœur pour qu’il s’illumine à la rencontre du message afin de mieux porter la responsabilité du témoignage.

Chère sœur, cher frère, veille à bien accomplir les obligations que Dieu a assigné et persévère à mieux être et mieux servir : Dieu ainsi que les êtres humains. Invoque Dieu (dhikr) inlassablement et réalise ton examen de conscience régulièrement. Le Prophète (PSDL) dit en attribuant ces paroles à Dieu : « Quiconque offense l’un de Mes bien-aimés, Je lui déclare la guerre. Mon adorateur ne s’est jamais rapproché de Moi par une œuvre plus agréable à Moi que par les obligations que je lui ai assignées. Mon adorateur, s’il persévère dans les actes surérogatoires finira par mériter Mon amour. Quand Je l’aurai aimé, Je deviendrai son ouïe avec laquelle il entend, sa puissance de vision avec laquelle il perçoit le monde, sa main avec laquelle il agit et son pied avec lequel il marche. S’il M’invoque J’exaucerai son vœu, et s’il se réfugie en Moi Je serai Son protecteur »[2].

A chaque pensée, demande-toi des comptes ; à chacun de tes souffles, montre-toi vigilant à l’égard de Dieu. Ali Ibn Abi Talib (DAS) disait : « Ne crains que ton propre péché et n’espère qu’en ton Seigneur ».

Efforce-toi à ne te mêler que de ce qui te regarde, que tes propres défauts t’empêchent de s’occuper de ceux des autres. « Heureux celui (ou celle) dont  ses propres défauts l’empêchent de s’occuper de ceux d’autrui … »[3] disait le prophète (PSDL). Parmi les plus grands défauts est de scruter les imperfections chez autrui tout en étant inattentif et négligeant vis-à-vis de ses propres vices.

Être pour Dieu et agir. C’est être en perpétuelle réforme de son être. C’est aspirer à être meilleur moralement et spirituellement, meilleur devant Dieu, humble devant les être humains. C’est déployer les efforts nécessaires pour conserver vivante sa foi, l’intensifier et la renforcer afin de goûter à la douceur de l’amour de Dieu et accéder à Sa proximité.

[1] Coran : S. 53, V. 38 – 41.

[2] Rapporté par Al-Boukhari selon Abou Hourayra (t).

[3] Rapporté par Al-Bazzar selon Anas ibn Malek (t) et authentifié Al Hafiz Ibn Hajar.

 

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