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Ces femmes érudites qui ont marqué l’islam de leur empreinte

Ces femmes érudites qui ont marqué l’islam de leur empreinte

Omar Mahassine est imam et animateur du site Une foi, une éthique, un engagement. Dans un texte s’appuyant sur les sources historiques reconnues par les autorités religieuses de l’islam, il retrace le parcours des femmes qui ont durablement et définitivement contribué à l’édification du savoir dans la civilisation islamique. Une réalité historique encore largement ignorée du public.

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Dans un contexte où l’islamophobie bat son plein et où les femmes musulmanes se retrouvent au milieu de débats passionnels. Certaines voix s’élèvent pour  interdire l’accès à l’université, l’accès au savoir et à l’émancipation à cause du voile.

 Disons-le sans ambiguïtés : Dans le monde musulman aujourd’hui, les femmes musulmanes sont infériorisées, opprimées, marginalisées et répudiées au nom de l’islam. Pourtant, l’islam n’établit aucunement une hiérarchie entre les sexes.

Alors, La question se pose de manière insistante : Est-ce que les textes fondateurs de l’islam, en l’occurrence le Coran et la Sunna confirment l’oppression des femmes ? Ou bien c’est la lecture misogyne qui en est faite, qui est responsable de l’infantilisation  des femmes.

Des coutumes rétrogrades qui ont reléguées les femmes au stade de mineures ignorantes et dociles en leur interdisant l’accès à l’instruction et en leur refusant le droit d’aller à la mosquée.

La contribution décisive des femmes

Pour autant, le message de l’islam,  depuis sa première révélation, a conjugué à la fois la libération spirituelle et la libération sociale des hommes et des femmes afin de les sortir du carcan de l’ignorance et leur ouvrir les horizons du savoir. Le savoir est une quête qui incombe au croyant (e) de rechercher tout au long de la vie.[1]

En se penchant sur l’histoire du monde musulman, nous découvrons l’apport scientifique auxquelles des femmes musulmanes ont contribué. Les historiens ont consacré des ouvrages aux éminentes figures féminines qui se sont illustrées dans le domaine des sciences du hadith, du Fiqh, de l’exégèse, des lettres et de la poésie. Al-Hafid Ibn Hajar, dans son receuil « Al Içâba fi tamyiz aççahaba »[2] rapporte la biographie de 1543 femmes, dont des savantes certifiées, des docteurs de la loi et des  femmes de lettres.

De même, l’historien As-Sakhawy a recensé  plus de 1000 savantes distinguées dans son ouvrage intitulé « Ad- daw’e allami3 li ahli al qarn attasi3 »[3] (Le rayon doré de l’élite du 9ième siècle). Et bien d’autres qui ont consacré des ouvrages aux femmes ayant brillé dans différents domaines scientifiques tels que l’imam An-Nawawi[4], Al Khatîb Al-Baghdâdi[5] dans son livre « l’histoire de Baghdad », ou encore Omar Réda Kahala[6] dans son « Dictionnaire des femmes savantes célèbres ». Dans son ouvrage de référence « At-Tabaqat Al-Kobra»[7], Ibn Sa’âd consacre une section entière aux femmes savantes.

Aïcha, figure éminente des sciences du hadith

Depuis la période du Prophète (Paix et salut de Dieu sur lui), les femmes ont toujours manifesté une soif de s’instruire, d’aller à la quête du savoir et d’exceller dans les disciplines qu’elles pratiquaient. L’épouse du Prophète Aïcha, est l’une des figures les plus importantes dans les sciences du hadith, non seulement en terme de transmission d’un grand nombre de hadiths,  consignés dans le recueil Sahih Al-Boukhari, mais également l’une des interprètes les plus consultées.

Aïcha, était connue pour son érudition en matière de Coran, de sciences de la religion, de poésie et d’histoire. Urwa Ibn Az-Zoubeir rapporte : « Jamais je n’ai vu personne de plus instruit en matière de fiqh, de médecine ou de poésie que Aïcha »[8].

Le long des siècles, de nombreuses femmes se sont distinguées en tant que références dans plusieurs domaines du savoir, et étaient  consultées par les étudiant-e-s dans les plus grandes mosquées et universités. Contentons-nous de mentionner quelques noms célèbres de femmes savantes en islam :

  Oum Adardaa : (décédée en 81 H/700) était considérée comme la référence dans les sciences des hadiths et sa notoriété dépassait celle de célèbres savants tels Al-Hassan Al-Basri ou Ibn Sirine. Oum Adardaa enseignait les sciences des hadiths et le Fiqh (droit musulman) dans les mosquées aussi pour hommes que pour femmes.

Fatima fille de Hussein, fils de Ali : était l’une des femmes les plus savantes,(les plus intelligentes à enlever ) et les plus pieuses de son temps, si bien qu’elle était prise par Ibn Ishâq et Ibn Hicham comme référence pour la rédaction de la biographie du Prophète (Paix et salut de Dieu sur lui).

Sayyida Nafissa fille d’Al-Hassan : (née à La Mecque en 145/762) était formée auprès de l’imam Malik à Médine. Elle était connue pour son grand savoir et sa rectitude. Elle s’est établie en Egypte, et a créé un cercle académique qui attirait des sommités religieuses de la stature de l’Imam Chafiî, qui se concertait avec elle en matière de fiqh et de sciences de la religion.

Zaynab fille de Abass : originaire de Bagdad, fréquentait les assises de savoir de cheikh al-islam Ibn Taymia et était reconnue pour ses connaissances en Fiqh.

Chahda fille d’Al Abari : était une agrégée des sciences du hadith ; plusieurs ulémas de la stature d’Ibn Al Jaouzi et d’Ibn Qudama l’ont eue comme professeure.

Fatima Al Fihriya Oum Al Banîn : était une savante mais aussi une bienfaitrice, elle a construit la mosquée Al Qarawiyine à Fès au 3ième  siècle de l’hégire. La mosquée faisait office d’université, la première du genre dans le monde musulman.

De grands savants musulmans ont été formés par des femmes savantes tels que l’Imam Ibn Hajr, formé avec cinquante de ses compagnons à l’école de Aïcha Al-Hanbaliya et celle de Zaineb. L’exégète As-Soyouti, avait comme professeur de Fiqh chafiîte Hajar bint Mohamed.  L’historien Ibn ‘Asaker avait été initié auprès de 1200 savants et 80 savantes. De même que Al-‘Asqalani, Az-Zamakhchary ou encore Ibn Hazm.

La sclérose culturelle des musulmans

Les exemples foisonnent de brillantes femmes savantes,  qui ont déclenchés une vraie dynamique d’acquisition de savoirs et de sagesses,  de contributions aux différents champs de la science. Aujourd’hui, la réalité dans le monde musulman est toute autre,  la femme a tout simplement été reléguée en arrière plan, et doit se faire de plus en plus discrète et invisible. Les lectures sclérosées de l’islam et les coutumes aberrantes, qui ont marginalisé la femme, portent une grande part de responsabilité dans la décadence du monde musulman.

Après ce petit voyage dans l’histoire des femmes savantes dans le monde musulman, certes non exhaustive, mais dont la vocation est tout simplement de sortir du cloisonnement idéologique dans lequel l’actualité immédiate nous enferme. Et où les femmes musulmanes « soumises et stupides » devraient soit se justifier, ou bien s’excuser d’être ce qu’elles sont, tout simplement des femmes.

Il semble donc  important d’aller voir aux sources du message et faire l’effort de comprendre comment des femmes ont pu interpréter leur renaissance à la lumière de leur foi. Cette contribution n’est qu’une petite ébauche d’un travail qui mérite d’être approfondie, loin de toutes querelles partisanes.

Omar MAHASSINE

[1] « La quête du savoir est une obligation qui incombe à chaque musulman (e) » Hadith rapporté par l’imam Ahmed selon Anas Ibn Malek.

[2] « Al Içâba fi tamyiz aççahaba » (l’avis juste concernant le mérite des compagnons), édition  Al-Maktaba Al-‘Asriya, Beyrouth 2012.

[3] « Ad- daw’e allami3 li ahli al qarn attasi3 »[3] (Le rayon doré de l’élite du 9ième siècle), édition Dar Al-Jil, Beyrouth, 1992.

[4] « Tahdîb al asmâe wa loughât » l’imam An-Nawawi, edition Dar Al-Kotob Al-Îlmiya, Beyrouth, 2008.

[5] « Târîkh Baghdâd » (l’histoire de Baghdad) Al-Khatib Al-Baghdâdi, édition Dar Al-Gharb Al-islami, Beyrouth 2001.

[6] « Mou’ajam A’alâm An-Nisa’e » (Dictionnaire des femmes savantes célèbres) Omar Réda Kahala, édition  Mou’âssassat Ar-Rissâla, Beyrouth 2007

[7] « At-Tabaqat Al-Kobra» Ibn Sa’âd, edition Makatabat Al-Khaneji, 2001.

[8] « Siyar A’alâm An-Noubala’â », l’imam Chems-eddine Az-Zahabi, édition Mou’âssassat Ar-Rissâla, Beyrouth, 1996.

 Source : http://www.zamanfrance.fr/article/femmes-erudites-qui-ont-marque-lislam-leur-empreinte-14832.html (le site zamanfrance.fr n’est plus en service).

 

« Prosterne-toi et rapproche-toi »

La prière est le pivot central de la foi. Elle est le lien intime entre ton cœur et Celui qui t’a fait être. Le fidèle s’extirpe à l’emprise des préoccupations quotidiennes pour se mettre devant Dieu, aller à Sa rencontre et chercher Sa proximité. Le corps aussi bien que le cœur doivent participer, associés, à l’attitude globale de présence et d’humilité devant Dieu.

La prière est l’ascension de ton âme vers le Clément, le Compatissant. Entrer en prière c’est communiquer directement, et sans intermédiaire, avec L’Être suprême. C’est initier un dialogue serein entre ton cœur et Dieu, Lui exposer tes demandes et tes aspirations, Lui confier tes déchirements et tes négligences. Voici les termes de ce dialogue tels que le Prophète (PSDL) les rapporte dans un hadith qodsi : Dieu dit : « Je partage la prière avec mon adorateur » ; quand il dit : « Gloire à Dieu, Maître des mondes ! », je réponds : « Mon adorateur Me glorifie ! », quand il dit : « Le Clément, Le Compatissant ! » Je dis : « Mon adorateur Me fait louange ! », quand il dit : « Roi du jour du jugement ! », je dis : « Mon adorateur M’exalte ! » ; quand il dit : « C’est Toi que nous adorons, c’est de Toi que nous attendons assistance ! », je dis : « C’est le lien entre Moi et Mon adorateur ! », quand il dit : « Guide-nous dans le droit chemin, le chemin qu’ont suivi ceux que Tu as comblé de Tes bienfaits, qui ne sont ni l’objet de Ton courroux ni des égarés ! », je dis : « Cette faveur sera accordée à Mon adorateur, son vœu sera exaucé ! ».[1]

 Ne relâche pas la persévérance dans la prière. C’est la voie pour accéder à l’amour Dieu. Le Prophète (PSDL) dit en attribuant ces paroles à Dieu : « (…) Mon adorateur, s’il persévère dans les actes surérogatoires, finira par mériter Mon amour. Quand Je l’aurai aimé, Je deviendrai son ouïe avec laquelle il entend, sa puissance de vision avec laquelle il perçoit le monde, sa main avec laquelle il agit et son pied avec lequel il marche. S’il M’invoque J’exaucerai son vœu, s’il se réfugie en Moi Je serai Son protecteur »[2].

Renouvelle ton intention et concentre-toi devant Sa Majesté. Prosterne-toi avec humilité et modestie devant Sa Grandeur. La prosternation face contre terre permet l’élévation de ton âme et l’éveil de ta conscience. Et c’est à ce moment là, que tu es le plus proche de Dieu, le Prophète (PSDL) disait : « Le moment ou l’adorateur le plus proche de Dieu  est celui ou il est en prosternation, multipliez donc les invocations »[3].

La prière, accomplie comme il se doit avec présence de cœur et d’esprit, donne la force qui permet à chacun de surmonter les difficultés et d’assumer ses responsabilités. Mais, La présence à Dieu dans la prière nous manque énormément. L’insouciance a su dominer nos cœurs et l’oubli nous aliéner. Que Dieu remplisse nos cœurs de Son amour, de Sa lumière et de Sa Miséricorde afin que nous puissions témoigner de notre foi et rayonner de ses valeurs de bonté, de générosité et de justice.

[1]  Hadith rapporté par Moslim, Ahmed, Tirmidi, Abou Daoud, An Nassaî et ibn Maja selon Abou Hourayra (t).

[2]  Rapporté par Al-Boukhari selon Abou Hourayra (t).

[3]  Rapporté par Moslim, Ahmed et An-Nassaî selon Abou Hourayra (t).

[Vidéo : résumé du prêche du vendredi] L’amour du Prophète (PSDL)

Nous vous proposons chaque vendredi, une courte vidéo introduisant la thématique du jour.Prêche de ce vendredi 16 février : L’Amour du Prophète (paix et bénédictions de Dieu sur lui)

Ne t’attriste pas

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Chère sœur, cher frère, ne t’attriste pas ..

Même si la tristesse envahi ton cœur, que les soucis te submerge, que l’angoisse t’étouffe, que ta situation se dégrade et que tes espoirs s’envolent … Ne t’attriste pas, ne faiblit pas, ne te laisse pas dominer par le chagrin, ne te laisse pas envahir par le stress et l’anxiété, ne désespère point…

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La vie est une épreuve. Le chagrin, la tristesse et les soucis n’épargnent personne, alors ne t’attriste pas, ne te décourage pas. Les nuages les plus sombres enfantent les plus beaux rayons du soleil. La tristesse ne durera pas éternellement et après chaque difficulté vient toujours la délivrance. Dieu a déclaré dans le Coran : « Certes, à côté de la difficulté, il y a la facilité. Certes, à côté de l’adversité, il y a la félicité »[1]. En commentant ces versets, le Prophète (PSDL) a dit : « Une difficulté ne vaincra pas deux facilités »[2].

L’être humain n’est pas parfait, il est sujet à de l’oubli, à de l’insouciance, à de la négligence et à des manquements.  C’est certain, chacun à ses défauts, chacun est amené à commettre des erreurs, ou peut-être échoué mais il ne doit pas s’attrister, ni se déclarer vaincu. L’important est d’apprendre de ses erreurs, de prendre conscience de ses difficultés et de les surmonter avec  foi, courage et détermination. Il faut apprendre à regarder les points positifs d’une situation et pas uniquement les points négatifs, apprendre aussi à voir le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide.

Face à la tristesse, face aux épreuves, il faut faire preuve de patience et ne pas être systématiquement dans la plainte. Mais plutôt dans la réflexion et se mettre en action pour s’en sortir. Le Prophète (PSDL) nous a appris cette invocation qu’il répétait de manière régulière pour se préserver des soucis et de la tristesse :

« Ô Seigneur! Je me mets sous Ta protection contre les soucis et la tristesse, contre l’incapacité et la paresse, contre l’avarice et la lâcheté, contre le poids de la dette et la domination des hommes »[3].

Ibn Mas’oud (DAS) rapporte que le Prophète (PSDL) a déclaré : « Il ne se trouve aucune personne qui récite cette invocation sans que Dieu n’éloigne d’elle ses soucis et ses chagrins en les remplaçant par de la joie »[4].

Lorsque la tristesse t’encercle et l’angoisse s’empare de toi, cherche réconfort et soulagement dans la prière. Dieu dit : « Ô vous qui portez la foi, cherchez du réconfort dans la patience et la prière ! Dieu est, en vérité avec ceux qui savent s’armer de patience »[5]. Al-Boukhari rapporte selon Abou Hourayra (DAS) que : « Lorsque quelque chose préoccupait le Prophète (PSDL) ou l’attristait, il trouvait réconfort et soulagement dans la prière ».

En cas d’affliction, ou lorsque le fidèle est submergé de tristesse, il doit se tourner vers Dieu, s’efforcer d’être patient et reconnaissant et faire confiance à Dieu.  Car Dieu dit dans le Coran :  « Dieu ne suffit-Il pas à Son adorateur comme Protecteur »[6]. S’en remettre à Dieu et Lui faire confiance, c’est pouvoir surmonter ses moments d’anxiété et prendre le dessus sur toute  angoisse et toute tristesse.

 

[1] Coran : S. 94, V. 5 – 6.

[2] Rapporté par Ibn Hajar Al ‘Asqalani dans Fath Al-Bari

[3] Anas ibn Malek (t) a dit : « j’étais au service du Prophète (PSDL) et je l’entendais répéter souvent cette invocation : « Ô Seigneur ! Je T’implore de préserver contre les soucis et la tristesse, contre l’incapacité et la paresse, contre l’avarice et la lâcheté, contre le poids des dettes et la domination des hommes » Rapporté par Al-Boukhari et Moslim.

[4] Rapporté par l’imam Ahmed.

[5] Coran : S. 2, V. 153.

[6] Coran : S. 39, V. 36.

Mariage religieux Vs mariage civil

Mithaq

Aujourd’hui, beaucoup de couples musulmans, pour sceller leur union, se contentent d’un mariage religieux appelé le « Hlal » ( Halal ) ou la « Fatha » ( en référence à la « Fatiha » première sourate du Coran). Le mariage « Hlal » consiste à se présenter devant un imam, sans que l’acte de mariage ne soit notifié auprès de l’autorité civile, en l’occurrence la mairie. Ce phénomène prend des proportions inquiétantes au vu des préjudices qu’il engendre, souvent alarmants, voire dramatiques.

Le mariage en islam, est une alliance bénie, respectueuse, un lien fort entre un homme et une femme, où il s’agit de partager, de donner, de se donner mais aussi de recevoir. C’est un projet de vie où chacun doit déployer les efforts nécessaires pour répandre l’amour, l’harmonie et l’affection. Dieu qualifie le mariage dans le Coran de « Al-Mithaq Al-Ralidh »[1], qui signifie : un pacte solennel, une forte alliance.

Mariage

Pour beaucoup de couples, se marier devant Dieu constitue le point culminant de leur union. Mais le mariage religieux n’est qu’une bénédiction et ne peut précéder le mariage civil. Car il ne constitue, en aucun cas, un substitut à l’acte officiel de mariage, qui confirme l’engagement du couple et officialise le lien conjugal. Il offre, également, une garantie juridique en cas de séparation ou d’abandon.

Le mariage religieux n’est pas valable du point de vue du droit musulman « Fiqh » car rien ne peut légalement le garantir. Rien ne garantit, non plus, les droits des chacun des époux en cas de litige, ni la reconnaissance d’éventuels enfants ou les droits de succession. L’imam qui scelle un mariage religieux par une simple « Fatha », n’a ni les moyens ni les attributions légales pour veiller à sa pérennité et garantir les droits de chacun des époux.

Chacun sait, que la « Fatha » n’est pas un acte de mariage, et n’a rien de « halal». Le mariage religieux, par la simple lecture de la « Fatha », peut aboutir malheureusement à la rupture pure et simple, laissant femmes et enfants à leur triste sort, sans qu’ils ne puissent valoir leurs droits en l’absence d’un document officiel prouvant la relation conjugale. Pour certains, La « Fatha » est un moyen pour se désengager facilement et, par conséquent, de se délier des obligations financières et morales qu’engendre le mariage.

Il est temps de dénoncer le mariage officieux, scellé par la simple lecture de la Fatiha, car il trahit l’essence même du message de l’islam. Beaucoup de musulmans amalgament souvent les pratiques culturelles avec les principes islamiques et pensent, à tort, que la « Fatha » est le vrai mariage islamique. C’est au nom de notre spiritualité que nous devons dénoncer les mariage officieux, scellés par la simple lecture de la Fatiha et sensibiliser la communauté musulmane aux dérives de cette pratique contraire aux principes de l’islam.

[1] Sourate 4, verset 21.

[Vidéo : résumé du prêche du vendredi] Voici venu le purificateur

Bon Vendredi à toutes et à tous. Profitez de ce jour béni en ce mois béni en allant prier à la mosquée si vous en avez la possibilité. Voici une vidéo qui résume notre prêche du vendredi  intitulé « Voici venu le purificateur ».  Un bon rappel à partager. Fraternellement.

[Vidéo : résumé du prêche du vendredi] Le mois béni du Ramadan

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[Vidéo : résumé du prêche du vendredi] Où est ton centre de gravité ?

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[Vidéo : résumé du prêche du vendredi] La prière, une ascension spirituelle

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