Aimer Dieu et Son Messager (PSDL)

coeur (2)

Le Messager de Dieu (PSDL) dit, attribuant ces paroles à Dieu : « Quiconque offense un de mes bien-aimés, Je lui déclare la guerre. Il n’est d’offrande plus agréable à Moi que l’accomplissement par Mon adorateur des obligations que Je lui ai assignées. Mon adorateur, s’il persévère dans les actes surérogatoires, finira par mériter Mon amour. Quand Je l’aurai aimé, Je deviendrai son ouïe avec laquelle il entend, sa puissance de vision avec laquelle il perçoit le monde, sa main avec laquelle il agit et son pied avec lequel il marche. S’il M’invoque Je lui répondrai, s’il se réfugie en Moi Je serai son protecteur …»[1].

L’amour de Dieu se mérite par l’accomplissement du devoir d’abord, par le déploiement de l’effort ensuite au service de la cause de Dieu qui est celle des hommes, sans compter.  Entendre l’appel de Dieu est le point de départ ; le point final est le degré de complétude morale et d’accomplissement spirituel du parfait fidèle, ami de Dieu, promis à la félicité éternelle.

Dieu est près de Sa créature, attentif à ses aspirations. Dieu devient ouïe et vision de l’adorateur aimé ; c’est l’ihsan transcendant. Le cœur béni du bon adorateur est inondé d’amour qui rejaillit sur le monde entier et se fixe en un attachement tout particulier au Messager de Dieu (PSDL).

Il est dit clairement dans le Coran que l’amour de l’adorateur pour Dieu doit se traduire par l’imitation confiante du Messager de Dieu (PSDL). ( Dis-leur : « Si vous aimez Dieu réellement, suivez-moi et Dieu vous aimera et  vous  pardonnera  vos  péchés. Dieu est Indulgent et Miséricordieux. » )  Mais l’imitation restreinte et extérieure des gestes du Prophète (PSDL) n’est pas la voie de l’amour, il faut la sympathie du cœur aussi. L’islam gestuel est la terre solide où cultiver les deux vertus cardinales, mais si le cœur est fermé à l’Appel transcendant, la foi n’afflue pas, la terre n’est pas fertilisée et les vertus ne prospèrent pas.

« Trois sentiments, dit le Messager de Dieu (PSDL), font goûter à celui qui les éprouve la douceur de la foi : aimer Dieu et Son Messager plus que toute autre chose, aimer son frère uniquement pour l’amour de Dieu et détester revenir à l’infidélité à Dieu comme l’on déteste tomber dans le feu. »[2]

 

[1] Rapporté par Boukhari selon Abou Hourayra (DAS).

[2] Unanimement reconnu authentique selon Anas ibn Malek (DAS)

Source : Extrait du livre La révolution à l’heure de l’islam de Abdessalam Yassine

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