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[Vidéo] : Quel lien intime entretenir avec le Prophète (PSDL) ?

Conférence donnée par l’imam Omar Mahassine, imam de la mosquée de Mantes-la-Ville et professeur de mathématiques, intitulée :

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Le sujet abordé est important pour toute personne se motivant par le comportement exemplaire de notre Prophète (Sala Allat aliyh wa salam).

[Conférence] : Quel lien intime entretenir avec le Prophète (PSDL) ?

Le vendredi 22 avril 2016 après la prière du Maghreb, j’interviendrai incha’Allah au Centre  Tawhid Saint-Denis. Le sujet proposée est : « Quel lien  intime entretenir avec le Prophète (PSDL) ? ». La conférence sera suivi d’un qiyam. C’est toujours un grand plaisir de partager un moment de foi et de spiritualité avec les frères et sœurs du Centre Tawhid Saint-Denis.

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Eduquer son coeur pour goûter la douceur de la foi

C’est toujours un plaisir de partager un moment foi et de spiritualité au Centre Tawhid Lyon, un lieu chargé d’histoire.

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Purifier son âme

Dieu dit : « A réussi, certes, celui qui la purifie (l’âme). Et est perdu, certes, celui qui la corrompt ».[1]

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La vie est une épreuve. Le fidèle est invité à mieux gérer sa présence sur terre en respectant les priorités. Cheminer vers Dieu exige d’éduquer son cœur, de purifier son âme et de dompter son égo.

En effet, le fidèle doit déployer les efforts nécessaires pour purifier son âme et aspirer à être meilleur moralement et spirituellement, en toute humilité, en sollicitant constamment l’aide de Dieu afin de lui faciliter l’accès à la purification et lui permettre d’y arriver. Dieu dit : « [] Sans la Grâce de Dieu envers vous et Sa Miséricorde, nul d’entre vous n’atteindrait jamais l’état de pureté. Mais Dieu purifie qui Il veut […] »[2].

Le Prophète (PSDL), notre modèle par excellence, répétait inlassablement ces invocations : « Seigneur, accorde à mon âme sa piété, et purifies-la. Tu es le mieux à même de la purifier. Tu es son Protecteur et son Maître »[3].

 Purifier son âme consiste à se maîtriser, ne pas laisser libre cours à ses instincts, à résister sans faiblir devant les tentations et sans se laisser décourager par les difficultés du parcours.

Pour purifier son âme, il convient, en premier lieu, d’acquérir un savoir utile. Le savoir est prioritaire par rapport à l’action, Il s’agit de savoir pourquoi et comment purifier son âme ? En second lieu, il faut prendre conscience de ses défauts, de ses négligences et de ses mauvais penchants. C’est une étape indispensable pour mieux les corriger et les réorienter.

Ensuite vient l’effort sur soi, d’être en perpétuelle réforme de son être afin de goûter la douceur de la foi, nourrir son âme et accéder à la proximité de Dieu. Sans oublier de penser intensément à sa rencontre ultime avec Dieu.

Purifier son âme passe également par la prière et le rappel (dhikr). Dieu dit : « Bienheureux l’homme au cœur exempt de toute souillure, qui invoque le Nom de Son Seigneur et accomplit la prière »[4]. La prière est un dialogue qui s’initie entre l’adorateur et Dieu et se souvenir constamment de Lui permet au fidèle d’être en paix et de se purifier en toute sérénité. Savoir que quand on prie on se libère de notre égo, on se libère de toutes les attaches terrestres pour entrer en communion avec l’Eternel.

Parallèlement, être en bonne compagnie et côtoyer les pieux favorise la purification de son âme. Le Prophète (PSDL) a dit : « Chacun a la même intensité de foi que son ami le plus intime, choisissez donc, vos amis avec soin »[5]. Sans oublier qu’il est primordial de s’éloigner des péchés, d’être discret dans propos et dans ses regards, car en corrigeant ses défauts, le fidèle s’élève moralement et spirituellement et retrouve une paix   intérieure qui lui permet de cheminer vers Dieu comme il se doit.

[1] Coran : S. 91, V. 9 – 10..

[2] Coran : S. 24, V. 21.

[3] Rapporté par Moslim selon Zayd ibn Arqam (DAS).

[4] Coran : S. 87, V. 14 – 15.

[5] Rapporté par Tirmidhi et Abou Dawud selon Abou Hourayra (DAS).

Agir avec conscience

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Le musulman, qui aspire à un meilleur être moral et spirituel, est soucieux de trouver un équilibre dans son cheminement, de donner du sens et de la cohérence à son engagement. En effet, il cherche à allier entre authenticité spirituelle et efficacité dans l’action. Autrement dit, le musulman aspire à rester  fidèle au corps de principes institué par Dieu et illustré parfaitement par le Prophète Mohamed (PSDL) et à perfectionner son œuvre. Le Messager de Dieu (PSDL) a dit : « Le fidèle animé d’une foi forte est meilleur et plus agréable à Dieu que le fidèle animé d’une foi faible et dans les deux il y a un bien. Recherche avec insistance tout ce qui t’est utile, sollicite l’assistance de Dieu, agit avec conscience et ne flanche pas… »[1].

Se recentrer sur Dieu et agir avec conscience, nécessite un effort sur soi, sans relâche, un sursaut spirituel. La foi exige du fidèle d’être en perpétuelle réforme de son être, d’être bon et de promouvoir le bien. Elle lui impose une exigence face à son action, une éthique face à son engagement et d’aspirer à l’excellence en toute chose, en toute humilité. Le Prophète (PSDL) a dit : « Dieu a recommandé l’excellence en toute chose »[2].

Servir la cause de Dieu, exige de la compétence, aussi bien de la compétence morale que de la compétence technique : réfléchir avant d’agir, planifier, élaborer des stratégies d’actions et avoir une vision de l’avenir … Le fidèle a besoin de développer dans la concertation, dans la complémentarité et dans l’effort collectif de réflexion une nouvelle dynamique centré sur Dieu et en phase avec son environnement. Une dynamique  soucieuse de sa présence, de sa participation et de son rayonnement.  De promouvoir une spiritualité d’engagement : Don de soi et don pour le prochain et non une spiritualité à la carte qui trahit la voie prophétique.

Le Prophète (PSDL), notre modèle par excellence, n’a cessé d’enseigner aux musulmans de rester fidèle à leur référentiel spirituel et d’agir consciencieusement. Il n’a également cessé de susciter l’esprit d’initiative et de dénoncer l’esprit moutonnier qui affecte les musulmans les dispensant ainsi de réfléchir et d’agir  efficacement. Le compagnon Abdullah ibn Massoud (DAS) disait : « Aucun de vous ne doit se contenter du rôle de suiveur, en se disant : j’agis ainsi parce que les gens agissent de la sorte, je ne fais que les imiter. Mais soyez responsables et agissez avec conscience en sauvegardant une fidélité à votre foi »[3].

[1] Rapporté par Moslim selon Abou Hourayra (DAS).

[2] Rapporté par Moslim selon Chaddad Ibn Aws (DAS).

[3] Rapporté par Tirmidhi.

Être conscient des priorités et des défis à relever

Aujourd’hui, le besoin urgent pour le musulman est de sortir de la défensive, d’avoir toujours à se justifier. Le musulman doit retrouver confiance en sa foi, en son histoire, et savoir que l’islam est un message de dignité. Une religion qui a produit une civilisation rayonnante et  des savoirs émancipateurs.

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Actuellement, l’image de l’islam est ternie. Lorsqu’on parle d’islam, c’est la dimension de la violence, de la guerre et du djihadisme qui est mise en avant. C’est une réalité que nous avons tous les jours et il nous appartient de changer ces perceptions très négatives.

De plus, les musulmans représentent plus d’un quart de la population mondiale, mais ce n’est pas la quantité qui compte, c’est la qualité de notre cœur, la qualité de nos intelligences. Dieu dit : « … Quel qu’en soit le nombre, ne vous sera d’aucune utilité, car Dieu est avec ceux qui portent la foi »[1].  Le Messager de Dieu (PSDL) a dit également : « … Viendra un jour, où vous serez des millions, vous serez en très grand nombre, mais vous ne vaudrez pas plus que l’écume à la surface de l’eau …»[2]. Le nombre n’est pas la priorité mais la qualité des hommes et des femmes qui restant fidèles à leur foi, à leurs principes et leur éthique, qui ont un ancrage spirituel. Dieu a fait des musulmans, la communauté du juste milieu afin qu’ils soient des témoins de la foi, de la justice et de la dignité : « C’est ainsi que nous avons fait de vous une communauté du juste milieu afin que voussoyez témoins parmi les hommes et que le Messager vous soit témoin »[3].

C’est pour cette raison que nous avons besoin d’approfondir notre savoir. Chacun sait que le Savoir est le guide de l’action, donc toute action dépend de la connaissance du texte et du contexte, à savoir : Comment agir ? Pourquoi agir ? Pour qui agir ? Un tel projet demande, à l’évidence, des compétences, des formations ciblées, une vision contextualisée de nos sources et une réponse claire aux questions d’actualité.

Se former pour mieux se réformer, être conscient des priorités et des défis à relever pour retrouver sa dignité, avoir une présence rayonnante sur le terrain et une voie audible et respectée.

Une formation capable de redonner confiance au musulman, confiance en lui, en sa foi, en son histoire, afin qu’il envisage l’avenir avec fierté, courage et détermination. Une formation capable aussi de dégager l’islam de son inscription dans le registre des pathologies.

Parallèlement, la spiritualité est devenue un concept marketing : tout le monde en parle, Le terme a été vidé de son sens sans aucune définition précise du mot. Il est vrai que le besoin de la spiritualité se fait de plus en plus sentir pour les acteurs de terrain musulmans qui veulent donner de la substance à leurs engagements, de la profondeur à leurs actions. Il nous faut redéfinir notre sens de la spiritualité, savoir la porter et l’exprimer au travers du quotidien. Pour passer du discours sur la spiritualité à l’expérience spirituelle.

Il faut être vigilent vis-à-vis d’une spiritualité à la carte, d’un islam à la carte, une vision individualiste qui trahit la vision prophétique. Une spiritualité d’engagement : Don de soi et don pour le prochain afin de promouvoir une action citoyenne cohérente.

Donner du sens et de la cohérence afin que le musulman trouve un équilibre dans son cheminement; d’allier entre efficacité dans l’action et authenticité spirituelle. Autrement dit que son action témoigne d’une foi sincère et d’une spiritualité active.

[1] Coran : S. 8, V. 19.

[2] Rapporté par Abou Dawud selon Tawbân (DAS).

[3] Coran : S. 2, V. 143.

Un enjeu majeur, le rôle et la formation des imams en France

Les mosquées sont dans le collimateur de la lutte antiterroriste en France depuis les derniers attentats. Mais comment les imams définissent-ils leur rôle, au-delà même de leur mission religieuse ? De quels enjeux nationaux et internationaux sont-ils l’objet ? Entretien avec Omar MAHASSINE, conférencier et imam de la mosquée de Mantes-la-Ville.

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Petite pensée du vendredi n° 25

Une fête de l’Aïd, certes … Mais, dans la tristesse

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Le 24 septembre, le monde musulman a célébré la fête du sacrifice (Aïd al-Adha). Les musulmans ont commémoré  le sacrifice d’Abraham qui constitue l’acte de foi parfait demandé par Dieu, et qui lui vaut, dans le Coran, d’être considéré comme étant l’ami intime de Dieu : « Et Dieu avait pris Abraham pour ami privilégié »[1], et le modèle du vrai croyant, celui qui s’abandonne à la volonté de Dieu : « Abraham était un modèle parfait de fidélité à Dieu »[2].  Les jours de fête sont des jours de prières, d’invocations, de joie et de partage.

Durant cette fête, les musulmans sont invités à prier et à sacrifier un mouton. Ce sacrifice constitue un acte de foi recommandé et non une fantaisie. Dieu, souligne dans le Coran : « Ni leurs chairs, ni leurs sangs n’atteindront Dieu. Mais ce qui L’atteint venant de vous, c’est votre piété »[3].

Mais, nous accueillons cette grande fête dans la tristesse, car le contexte actuel du monde musulman est marqué par les guerres, les déchirements, les violences, les injustices et les répressions … Beaucoup de réfugiés se sont exilés, fuyant la guerre vers un avenir incertain et vers des pays où ils sont indésirables.

Parallèlement, le jour de l’Aïd,  pendant le pèlerinage à la Mecque, une bousculade tragique à Mina a fait 769 morts et 934 blessés.

Difficile de vivre intensément la joie de l’Aïd et de la partager dans ce contexte particulier. Les musulmans sont appelés à faire preuve de solidarité envers les plus démunis, à aider, soutenir et porter assistance aux réfugiés et à ceux qui sont dans le besoin. Notre éthique de la spiritualité nous invite à ne pas trahir le message et d’être à la hauteur de notre humanité.

Bonne fête à toutes et à tous. Aïd Moubarak.  Que Dieu vous garde, guide vos pas et vous accorde Son Amour et Sa proximité.

[1] Coran : S. 4, V. 125.

[2] Coran : S. 16, V. 120.

[3] Coran : S. 22, V. 37.

Petite pensée du vendredi n° 23

Aspirer à l’excellence durant la première décade de Dhoul-Hijja

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Dans la vie du fidèle, il y a des moments, plus importants que d’autres, où l’accomplissement de bonnes œuvres est plus agréable à Dieu. Ces périodes sont plus propices pour évoluer dans sa relation avec Dieu et réaliser son ascension spirituelle. Parmi ces moments la 1ère décade  de Dhoul-Hijja.

Dieu a juré dans le Coran : «  Par l’aube et par les dix jours »[1]. Ibn Abbas (DAS) a dit que les dix jours concernés sont les premiers jours de Dhoul-Hijja.

Le Messager de Dieu (BSDL) a dit  : « Il n’y a pas de jours plus agréables à  Dieu – exalté soit-Il – et au cours desquels les œuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours (c’est-à-dire les dix premiers jours de dhoul-hajja) »[2].

 Caractéristiques de cette première décade de Dhoul-Hijja :

  1. Dieu a juré par ces dix jours, cela montre l’importance qu’ils revêtent auprès de Lui.
  2. Le Messager de Dieu (BSDL) a certifié, dans le hadith authentique cité plus haut, que la première décade de Dhoul-Hijja permettait au fidèle de fortifier sa relation à Dieu et accéder à Son amour et Sa proximité.
  3. Le Messager de Dieu (BSDL) a fortement conseillé aux fidèles soucieux de leurs plénitudes morales et leurs accomplissements spirituels de se surpasser en termes de bonté, de générosité et d’accomplissement d’œuvres bonnes car le moment est précieux et sacré.
  4. Le Messager de Dieu (BSDL) a recommandé aux fidèles de multiplier le dikr, la souvenance de Dieu. Le Messager de Dieu (BSDL) a dit : « Il n’y a pas de jours meilleurs et plus agréables à Dieu que ces dix jours de Doul Hijja. L’accomplissement de bonnes œuvres est plus agréables à Dieu, alors souvenez vous de Dieu inlassablement, en répétant, en faisant d’avantage de « tahlil » (dire « la ilaha illal-lah »), de « takbir » (dire « allahou akbar ») et de « tahmid » (dire « al-hamdou lil-lah ») »[3].
  5. Le jour de Arafat fait partie de ses dix jours, et ce jour est important dans la vie du fidèle :
  • C’est le jour où Dieu a parachevé la religion, la foi du fidèle. Boukhari et Moslim rapporte qu’une personne de confession juive a dit à Omar ibn Khattab : « Un verset que vous lisez dans votre Coran, s’il avait été révélé à nous communauté juive nous allions le célébrer comme fête ». Omar lui dit : « Quel verset », il a répondu : « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j’agréé l’Islam comme religion pour vous » (S. 5 ; V. 3). Omar a dit : « Nous connaissons le jour et l’endroit où ce verset a été révélé. Il a été descendu sur le Messager (BSDL) alors qu’il était sur le Mont de Arafat en train de faire son discours ».[4]
  • Dieu a juré par ce jour d’Arafat : « Par le ciel aux constellations et par le jour promis !   Par le jour témoin et par le jour solennel » (S. 85 ; V. 1, 2, 3). Dans un hadith rapporté par Tirmidhi et authentifié par Albani selon Abou Hourayra (DAS), le Messager de Dieu (BSDL) a dit :  « le jour promis c’est le jour du jugement dernier, le jour témoin c’est le jour du vendredi et le jour solennel c’est le jour de Arafat ». 
  • Jeûner le jour de Arafat absout les péchés de l’année passée et celle qui est en cours. Moslim rapporte d’après Qatada, que le Messager de Dieu (BDSL) a dit à propos du jour de ‘Arafat : « Il absous les péchés de l’an passé et de l’année en cours ».
  • C’est le jour où Dieu a fait un pacte avec la descendance d’Adam afin de l’adorer sincèrement et ne rien Lui associer. Dieu dit : « Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? » Ils répondirent : « Mais si, nous en témoignons… » – afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : « Vraiment, nous n’y avons pas fait attention », ou que vous auriez dit (tout simplement) : « Nos ancêtres autrefois associaient à Dieu d’autres divinités, et nous sommes leurs descendants. Vas-tu nous détruire pour ce qu’ont fait les imposteurs ? » (S. 7 ; V. 172, 173)
  • Pendant le jour de Arafat, Dieu accorde Sa Miséricorde, Son salut et Son pardon à sa Ses adorateurs et en prenant à témoin Ses anges.
  • Le Diable pendant le jour de Arafat se sent plus petit, plus humilié.
  1. le 10ème jour de Dhoul-Hijja c’est  la fête du sacrifice, le jour du grand pèlerinage car la majorité des actes de pèlerinage s’accomplissent durant ce jour. Le Messager (BSDL) a dit :  « Les jours les plus importants aux yeux d’Allah, exalté soit-il, sont : le jour du sacrifice et le jour du Qarr » Le jour du Qarr étant le jour de repos à Mina, à savoir le onzième de Dhul-Hijja ».[5]

Ibn al-Qayyim a dit : « Le meilleur jour aux yeux de Dieu est le jour du sacrifice, et il s’agit là du jour du grand pèlerinage ».

Les actions recommandées durant cette décade :

  1. Le jeûne : Les savant disent qu’il est recommandé durant ces neufs premiers jours de Dhoul-Hijja. Le jeûne constitue, sans doute, l’une des actions les plus agréables à Dieu, Dans le hadith divin « Qoudsi » : « Le jeûne m’appartient, et c’est Moi qui en donne la rétribution. Il (le jeûneur) délaisse, en effet, pour Moi, sa passion, sa nourriture et sa boisson »[6].

Certaines femmes du Messager de Dieu (BSDL) rapportent : « Le Messager de Dieu (BSDL) jeûnait les 9 (premiers) jours de Dhoul-Hijja, le jour d’Achoura, et trois jours par mois »[7].

  1. Le dhikr : Faire le « takbir » et invoquer Dieu abondamment durant ces jours. Dieu dit :          « et pour invoquer le nom de Dieu aux jours bien déterminés … »[8]. Ibn Abbas a dit : Les « jours bien déterminés » évoqués par le verset sont les dix premiers jours de dhoul-hijja. C’est pour cette raison que les savants jugent recommandé le fait d’invoquer Dieu en abondance durant ces jours, et conformément au hadith rapporté par l’imam Ahmed d’après Ibn ‘Omar : « Pendant ces jours, faites le « tahlil » (dire « la ilaha illal-lah »), le « takbir » (dire « allahou akbar ») et le « tahmid » (dire « al-hamdou lil-lah ») en abondance ».
  2. Multiplier les bonnes actions : elles constituent l’un des meilleurs moyens de se rapprocher de Dieu et mériter Son amour. Dans le hadith Qoudsi, le Messager de Dieu (BSDL) dit, en attribuant ces paroles à Dieu : «  Quiconque offense un ami à Moi, Je lui déclare la guerre. Il n’est d’offrande plus agréable à Moi que l’accomplissement par Mon adorateur des obligations que Je lui ai assignées. Mon adorateur s’il persévère dans les actes surérogatoires, finira par mériter Mon amour. Quand je l’aurai aimé, Je deviendrai son ouïe avec laquelle il entend, sa puissance de vision avec laquelle il perçoit le monde, sa main avec laquelle il agit et son pied avec lequel il marche. S’il M’invoque Je lui répondrai, s’il se réfugie en Moi, Je serai don Protecteur »[9].
  3. Le retour à Dieu, la réconciliation avec Dieu. le fidèle est tenu d’accomplir ce retour à Dieu durant tous les instants de sa vie et plus particulièrement durant les périodes sacrées. « Et revenez tous à Dieu, ô fidèle, afin que vous atteindrez certainement la réussite »[10].
  4. Le Hajj et la Omra : Abou Hourayra rapporte que le Messager de Dieu (BSDL) a dit :                « Accomplir la Omra efface les péchés entre cette Omra et celle qui arrive, et un Hajj accepté (de Dieu) n’a d’autre récompense que le paradis »[11].
  5. Honorer son pacte avec Dieu en respectant ses engagements vis-à-vis de Dieu, en l’adorant sincèrement, en restant fidèles à Son corps de principe.
  6. Honorer le sacrifice d’Abraham.

 

[1] Coran : S. 89 ; V. 1, 2.

[2] Rapporté par Boukhari selon Ibn Abbas (DAS)

[3] Rapporté par l’imam Ahmed selon Abdullah ibn Omar (DAS)

[4] Rapporté par Boukhari et Moslim.

[5] Rapporté par l’imam Ahmed, Abou Dawoud et Al Hakem, authentifié par Albani.

[6] Rapporté par Moslim selon Abou Hourayra (DAS).

[7] Rapporté par l’imam Ahmad, Abû Dâwûd et An-Nassâ’î selon Houneyda Ibn Khaled.

[8] Coran : S. 22, V. 28.

[9] Rapporté par Boukhari selon Anas (DAS).

[10] Coran : S. 24, V. 31.

[11] Rapporté par Boukhari et Moslim