Archives mensuelles : juin 2009

Être au service de ses frères et de ses soeurs

doIt Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile d’être dans un monde violent et sans finalité. Les  relations humaines sont conçues sous l’angle des intérêts. L’individualisme forcené lié au matérialisme illusoire et dévastateur a pris le dessus dans les rapports humains. Certains profitent de leur situation privilégiée pour asseoir leur pouvoir aux dépens des autres tandis que d’autres s’enrichissent en exploitant les plus pauvres.

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S’aimer en Dieu : de la parole à l’action

salihinesPourquoi s’aimer en Dieu ? Quelles sont les raisons et les motivations qui nous incitent à nous aimer en Dieu ? Certes, la foi implique de s’aimer les uns les autres en Dieu et pour Dieu ; le Prophète (prière et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : « Trois sentiments font goûter à celui qui les éprouve la douceur de la foi : aimer Dieu et Son Messager plus que toute autre chose, aimer son frère (sa sœur) uniquement pour l’amour de Dieu et détester revenir à l’infidélité à Dieu comme l’on déteste se voir jeté au feu » Hadith unanimement reconnu authentique rapporté selon Anas (DAS).

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Etre musulman : une ascension spirituelle

Ascension spirituelleLa majorité des musulmans le sont par nationalité, parce qu’ils sont nés dans des familles musulmanes. Souvent, ni la famille ni les enfants ne connaissent les exigences qu’engendre cette appartenance.

Porter un nom à consonance musulmane fait-il de moi un candidat valable pour porter les valeurs de l’islam ? Que signifie être musulman aujourd’hui ?

Pour certains, l’islam est d’abord culturel et se restreint à la pratique du jeûne du mois de Ramadan. Pour d’autres, le monde merveilleux de l’islam se résume à une législation restrictive se réduisant au halal, haram. Un ensemble de contraintes, un Islam pur et dur seraient la vraie pratique et la vraie « taqwa ». Paradoxalement, lorsque nous nous laissons imprégner par la personnalité du Prophète (bénédiction et salut de Dieu sur lui) nous sommes face à une miséricorde exceptionnelle, une bonté, une générosité et une douceur face aux épreuves des proches, de la société et des infidèles. Il n’a aucunement répondu par de la rigueur démesurée, mais au contraire par de la patience, de l’intelligence et de la sagesse.

Être musulman, c’est :

  • Mieux comprendre l’islam : assumer la responsabilité de la foi, imiter sincèrement le Prophète (bénédiction et salut de Dieu sur lui) et se comporter comme lui. Au vu de notre contexte, appréhender les priorités en termes de savoir, de formation et d’action.

L’islam est ascension spirituelle. Le premier échelon, l’islam, est celui du musulman pratiquant et soucieux de remplir ses obligations envers Dieu. Le deuxième échelon est celui de l’imane, degré élevé où l’adoration et la droiture morale vont de pair. Troisième degré l’ihsane qui est la présence à Dieu par excellence. Ces trois étapes, islam, ihsane et imane sont relatés dans le fameux hadith dit de Jibril rapporté par Mouslim d’après Omar (R)

  • Vivre l’islam : c’est vivre une foi, vivre une spiritualité. Être fier d’appartenir à Dieu et vivre parmi les Hommes sans complexe ni crispation. Certes, la foi relève d’une conviction intime et forte, mais elle doit s’accompagner nécessairement d’une bonne action sincère.

La dimension spirituelle trouve tout son sens dans l’action et le « bel agir ».  La concrétisation de la foi se traduit par le fait d’être bon et de promouvoir le bien inlassablement au service de Dieu et par extension au service l’homme.

  • Témoigner de sa foi : le témoignage est l’expression d’une lourde responsabilité devant les êtres humains. Témoigner pour le musulman c’est vivre une foi, avoir une présence positif dans la société. Il est  en perpétuel réforme de son être. Cette responsabilité lui impose une éthique, une exigence face à son action, il aspire à être toujours meilleur moralement et spirituellement,  en toute humilité, meilleur devant Dieu humble devant les hommes.

A propos d’Aicha, le téléfilm de Yamina Benguigui

Mercredi 13/05/2009 au soir, comme 5,3 millions de téléspectateurs, j’étais devant mon petit écran de télévision pour regarder Aïcha, de Yamina Benguigui sur France 2. Encore une fois, ce téléfilm stigmatise une frange de la société et pointe du doigt l’éternel problème : les immigrés, les musulmans. Tous les clichés y sont rassemblés : le mariage forcé, la virginité, l’islam radical, le mariage temporaire, le patriarcat, le poids des traditions, les « fatmas »  au hammam, la guerre d’Algérie… Le garçon arabe en prend plein la figure, lui qui souffre déjà du syndrome des trois V : Voleur, Violeur et Voileur de filles.

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