Archives mensuelles : septembre 2015

Petite pensée du vendredi n° 25

Une fête de l’Aïd, certes … Mais, dans la tristesse

Aid

Le 24 septembre, le monde musulman a célébré la fête du sacrifice (Aïd al-Adha). Les musulmans ont commémoré  le sacrifice d’Abraham qui constitue l’acte de foi parfait demandé par Dieu, et qui lui vaut, dans le Coran, d’être considéré comme étant l’ami intime de Dieu : « Et Dieu avait pris Abraham pour ami privilégié »[1], et le modèle du vrai croyant, celui qui s’abandonne à la volonté de Dieu : « Abraham était un modèle parfait de fidélité à Dieu »[2].  Les jours de fête sont des jours de prières, d’invocations, de joie et de partage.

Durant cette fête, les musulmans sont invités à prier et à sacrifier un mouton. Ce sacrifice constitue un acte de foi recommandé et non une fantaisie. Dieu, souligne dans le Coran : « Ni leurs chairs, ni leurs sangs n’atteindront Dieu. Mais ce qui L’atteint venant de vous, c’est votre piété »[3].

Mais, nous accueillons cette grande fête dans la tristesse, car le contexte actuel du monde musulman est marqué par les guerres, les déchirements, les violences, les injustices et les répressions … Beaucoup de réfugiés se sont exilés, fuyant la guerre vers un avenir incertain et vers des pays où ils sont indésirables.

Parallèlement, le jour de l’Aïd,  pendant le pèlerinage à la Mecque, une bousculade tragique à Mina a fait 769 morts et 934 blessés.

Difficile de vivre intensément la joie de l’Aïd et de la partager dans ce contexte particulier. Les musulmans sont appelés à faire preuve de solidarité envers les plus démunis, à aider, soutenir et porter assistance aux réfugiés et à ceux qui sont dans le besoin. Notre éthique de la spiritualité nous invite à ne pas trahir le message et d’être à la hauteur de notre humanité.

Bonne fête à toutes et à tous. Aïd Moubarak.  Que Dieu vous garde, guide vos pas et vous accorde Son Amour et Sa proximité.

[1] Coran : S. 4, V. 125.

[2] Coran : S. 16, V. 120.

[3] Coran : S. 22, V. 37.

Petite pensée du vendredi n° 24

Vivre l’amour et irradier l’amour

amour en Dieu

Notre monde actuel traverse une crise sans précédent. Les injustices s’accentuent, les inégalités se creusent davantage, les guerres ne font qu’amplifier les exclusions et  les déchirements. Une crise qui interpelle la conscience humaine à assumer ses responsabilités, à y faire face, humblement mais résolument, à agir et ne plus subir.

Face à ce monde violent, nous avons besoin de vivre l’amour, de donner pour recevoir. Aimer et se sentir aimé est une grâce de Dieu. L’amour véritable est un des moyens les plus efficaces pour assainir ce climat délétère de haine, de violence et de rancune qui règne dans notre monde. L’amour véridique est capable de surmonter les obstacles et surpasser les situations critiques.  Nous avons besoin de proclamer notre amour sincère, pur et désintéressé à nos parents, à nos épouses, à nos époux, à nos enfants, à nos proches et à tous frères et sœurs en humanité.     

Je ne parle pas d’amour volatile et artificiel, basé sur les intérêts qui ne dure pas le temps d’une étincelle mais il s’agit d’amour sincère animé par une foi, par une éthique et basé sur l’amour de Dieu.

La vie est courte et chacun se doit de manifester inlassablement son amour à ceux qui lui sont chers. Chaque être a besoin de se sentir aimé, c’est pour cela que nous devons apprendre à aimer et enseigner l’amour. Le Messager de Dieu (PSDL) nous enseigne de proclamer notre amour et de le manifester : «  Si quelqu’un aime son frère ou sa sœur en Dieu, qu’il l’informe de son amour pour lui ou pour elle »[1]. D’ailleurs, le Messager de Dieu (PSDL) invoquait Dieu pour ses petits fils, Al-Hassan et Al-Hussein qu’il aimait tellement : « Seigneur Dieu, je l’aime. Aimez-le donc, et aimez tous ceux qui l’aiment »[2].

Dieu, Le Très Haut, proclame son amour pour Ses créatures : « Quand Dieu aime un de Ses adorateurs. Il appelle l’ange Gabriel et Lui dit : J’aime un tel. Aime le donc à ton tour ! L’ange Gabriel l’aime alors et annonce aux Habitants du ciel : Dieu aime un tel. Aimez-le donc vous aussi ! Il devient ainsi aimé des habitants du ciel et on le rend aimé sur terre »[3].

Il faut prendre le temps de discuter d’amour avec nos enfants, le sujet de l’amour n’est pas un sujet tabou. Il faut leurs apprendre le véritable amour, notamment, l’amour de soi et l’estime de soi. S’aimer soi même, c’est s’accepter tel qu’on est, c’est prendre soin de soi, c’est être en paix avec soi, c’est se respecter et ne pas se comporter n’importe comment ni faire n’importe quoi, c’est prendre conscience de ses responsabilités et ne pas se dévaloriser.

En ce qui concerne l’amour conjugal, le Prophète (PSDL) vouait à son épouse ‘Aîcha (DAS) un amour infini et ne manquait aucune occasion pour le proclamer ou le lui prouver. ‘Amr Ibn Al-Âç (DAS), un des célèbres compagnons du Prophète (PSDL), lui demanda un jour :

  • «  Ô Messager de Dieu ! Quel est la personne que tu aimes le plus ?»
  • Le Prophète (PSDL) a répondu : « ‘Aîcha».
  • « Non, mais parmi les hommes ?» redemanda le compagnon.
  • «  Son père ! » a répondu le Prophète (PSDL).[4]

‘Aîcha (DAS) aimait entendre le Prophète (PSDL) lui dire tout son amour. Elle l’interrogeait parfois : « Comment est ton amour pour moi ? ». « Fort et solide comme l’anneau d’une corde » répondait le Prophète (PSDL). Puis de temps en temps, elle lui disait : « Comment est l’anneau ? », il lui répondait : « toujours inchangé ! »[5]

Mes chers parents, je vous aime et je demande à Dieu de vous accueillir dans Son infinie Miséricorde.

Ma chère épouse, que Dieu te garde, je t’aime très fort.

Mes chers enfants, que Dieu vous protège et vous accorde Son amour, je vous aime énormément.

Mes frères et sœurs, je vous aime en Dieu et vous souhaite le bonheur et  la paix dans cette vie et dans la vie future.

[1] Rapporté par Abou Dawud et Tirmidhi selon Al-Miqdad Ibn Ma’diKariba (DAS).

[2] Rapporté par Boukhari selon Abou Hourayra (DAS).

[3] Rapporté par Boukhari et Moslim selon Abou Hourayra (DAS)

[4] Rapporté par Boukhari et Moslim.

[5] Rapporté par Ad-Daraqotni, Abou Naîm dans al Hilya et Abou Tammam dans Al Fawa’îd.

 

Petite pensée du vendredi n° 23

Aspirer à l’excellence durant la première décade de Dhoul-Hijja

10-days-dhul-hijjah

Dans la vie du fidèle, il y a des moments, plus importants que d’autres, où l’accomplissement de bonnes œuvres est plus agréable à Dieu. Ces périodes sont plus propices pour évoluer dans sa relation avec Dieu et réaliser son ascension spirituelle. Parmi ces moments la 1ère décade  de Dhoul-Hijja.

Dieu a juré dans le Coran : «  Par l’aube et par les dix jours »[1]. Ibn Abbas (DAS) a dit que les dix jours concernés sont les premiers jours de Dhoul-Hijja.

Le Messager de Dieu (BSDL) a dit  : « Il n’y a pas de jours plus agréables à  Dieu – exalté soit-Il – et au cours desquels les œuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours (c’est-à-dire les dix premiers jours de dhoul-hajja) »[2].

 Caractéristiques de cette première décade de Dhoul-Hijja :

  1. Dieu a juré par ces dix jours, cela montre l’importance qu’ils revêtent auprès de Lui.
  2. Le Messager de Dieu (BSDL) a certifié, dans le hadith authentique cité plus haut, que la première décade de Dhoul-Hijja permettait au fidèle de fortifier sa relation à Dieu et accéder à Son amour et Sa proximité.
  3. Le Messager de Dieu (BSDL) a fortement conseillé aux fidèles soucieux de leurs plénitudes morales et leurs accomplissements spirituels de se surpasser en termes de bonté, de générosité et d’accomplissement d’œuvres bonnes car le moment est précieux et sacré.
  4. Le Messager de Dieu (BSDL) a recommandé aux fidèles de multiplier le dikr, la souvenance de Dieu. Le Messager de Dieu (BSDL) a dit : « Il n’y a pas de jours meilleurs et plus agréables à Dieu que ces dix jours de Doul Hijja. L’accomplissement de bonnes œuvres est plus agréables à Dieu, alors souvenez vous de Dieu inlassablement, en répétant, en faisant d’avantage de « tahlil » (dire « la ilaha illal-lah »), de « takbir » (dire « allahou akbar ») et de « tahmid » (dire « al-hamdou lil-lah ») »[3].
  5. Le jour de Arafat fait partie de ses dix jours, et ce jour est important dans la vie du fidèle :
  • C’est le jour où Dieu a parachevé la religion, la foi du fidèle. Boukhari et Moslim rapporte qu’une personne de confession juive a dit à Omar ibn Khattab : « Un verset que vous lisez dans votre Coran, s’il avait été révélé à nous communauté juive nous allions le célébrer comme fête ». Omar lui dit : « Quel verset », il a répondu : « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et j’agréé l’Islam comme religion pour vous » (S. 5 ; V. 3). Omar a dit : « Nous connaissons le jour et l’endroit où ce verset a été révélé. Il a été descendu sur le Messager (BSDL) alors qu’il était sur le Mont de Arafat en train de faire son discours ».[4]
  • Dieu a juré par ce jour d’Arafat : « Par le ciel aux constellations et par le jour promis !   Par le jour témoin et par le jour solennel » (S. 85 ; V. 1, 2, 3). Dans un hadith rapporté par Tirmidhi et authentifié par Albani selon Abou Hourayra (DAS), le Messager de Dieu (BSDL) a dit :  « le jour promis c’est le jour du jugement dernier, le jour témoin c’est le jour du vendredi et le jour solennel c’est le jour de Arafat ». 
  • Jeûner le jour de Arafat absout les péchés de l’année passée et celle qui est en cours. Moslim rapporte d’après Qatada, que le Messager de Dieu (BDSL) a dit à propos du jour de ‘Arafat : « Il absous les péchés de l’an passé et de l’année en cours ».
  • C’est le jour où Dieu a fait un pacte avec la descendance d’Adam afin de l’adorer sincèrement et ne rien Lui associer. Dieu dit : « Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur ? » Ils répondirent : « Mais si, nous en témoignons… » – afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : « Vraiment, nous n’y avons pas fait attention », ou que vous auriez dit (tout simplement) : « Nos ancêtres autrefois associaient à Dieu d’autres divinités, et nous sommes leurs descendants. Vas-tu nous détruire pour ce qu’ont fait les imposteurs ? » (S. 7 ; V. 172, 173)
  • Pendant le jour de Arafat, Dieu accorde Sa Miséricorde, Son salut et Son pardon à sa Ses adorateurs et en prenant à témoin Ses anges.
  • Le Diable pendant le jour de Arafat se sent plus petit, plus humilié.
  1. le 10ème jour de Dhoul-Hijja c’est  la fête du sacrifice, le jour du grand pèlerinage car la majorité des actes de pèlerinage s’accomplissent durant ce jour. Le Messager (BSDL) a dit :  « Les jours les plus importants aux yeux d’Allah, exalté soit-il, sont : le jour du sacrifice et le jour du Qarr » Le jour du Qarr étant le jour de repos à Mina, à savoir le onzième de Dhul-Hijja ».[5]

Ibn al-Qayyim a dit : « Le meilleur jour aux yeux de Dieu est le jour du sacrifice, et il s’agit là du jour du grand pèlerinage ».

Les actions recommandées durant cette décade :

  1. Le jeûne : Les savant disent qu’il est recommandé durant ces neufs premiers jours de Dhoul-Hijja. Le jeûne constitue, sans doute, l’une des actions les plus agréables à Dieu, Dans le hadith divin « Qoudsi » : « Le jeûne m’appartient, et c’est Moi qui en donne la rétribution. Il (le jeûneur) délaisse, en effet, pour Moi, sa passion, sa nourriture et sa boisson »[6].

Certaines femmes du Messager de Dieu (BSDL) rapportent : « Le Messager de Dieu (BSDL) jeûnait les 9 (premiers) jours de Dhoul-Hijja, le jour d’Achoura, et trois jours par mois »[7].

  1. Le dhikr : Faire le « takbir » et invoquer Dieu abondamment durant ces jours. Dieu dit :          « et pour invoquer le nom de Dieu aux jours bien déterminés … »[8]. Ibn Abbas a dit : Les « jours bien déterminés » évoqués par le verset sont les dix premiers jours de dhoul-hijja. C’est pour cette raison que les savants jugent recommandé le fait d’invoquer Dieu en abondance durant ces jours, et conformément au hadith rapporté par l’imam Ahmed d’après Ibn ‘Omar : « Pendant ces jours, faites le « tahlil » (dire « la ilaha illal-lah »), le « takbir » (dire « allahou akbar ») et le « tahmid » (dire « al-hamdou lil-lah ») en abondance ».
  2. Multiplier les bonnes actions : elles constituent l’un des meilleurs moyens de se rapprocher de Dieu et mériter Son amour. Dans le hadith Qoudsi, le Messager de Dieu (BSDL) dit, en attribuant ces paroles à Dieu : «  Quiconque offense un ami à Moi, Je lui déclare la guerre. Il n’est d’offrande plus agréable à Moi que l’accomplissement par Mon adorateur des obligations que Je lui ai assignées. Mon adorateur s’il persévère dans les actes surérogatoires, finira par mériter Mon amour. Quand je l’aurai aimé, Je deviendrai son ouïe avec laquelle il entend, sa puissance de vision avec laquelle il perçoit le monde, sa main avec laquelle il agit et son pied avec lequel il marche. S’il M’invoque Je lui répondrai, s’il se réfugie en Moi, Je serai don Protecteur »[9].
  3. Le retour à Dieu, la réconciliation avec Dieu. le fidèle est tenu d’accomplir ce retour à Dieu durant tous les instants de sa vie et plus particulièrement durant les périodes sacrées. « Et revenez tous à Dieu, ô fidèle, afin que vous atteindrez certainement la réussite »[10].
  4. Le Hajj et la Omra : Abou Hourayra rapporte que le Messager de Dieu (BSDL) a dit :                « Accomplir la Omra efface les péchés entre cette Omra et celle qui arrive, et un Hajj accepté (de Dieu) n’a d’autre récompense que le paradis »[11].
  5. Honorer son pacte avec Dieu en respectant ses engagements vis-à-vis de Dieu, en l’adorant sincèrement, en restant fidèles à Son corps de principe.
  6. Honorer le sacrifice d’Abraham.

 

[1] Coran : S. 89 ; V. 1, 2.

[2] Rapporté par Boukhari selon Ibn Abbas (DAS)

[3] Rapporté par l’imam Ahmed selon Abdullah ibn Omar (DAS)

[4] Rapporté par Boukhari et Moslim.

[5] Rapporté par l’imam Ahmed, Abou Dawoud et Al Hakem, authentifié par Albani.

[6] Rapporté par Moslim selon Abou Hourayra (DAS).

[7] Rapporté par l’imam Ahmad, Abû Dâwûd et An-Nassâ’î selon Houneyda Ibn Khaled.

[8] Coran : S. 22, V. 28.

[9] Rapporté par Boukhari selon Anas (DAS).

[10] Coran : S. 24, V. 31.

[11] Rapporté par Boukhari et Moslim

Petite pensée du vendredi n° 22

Une  Voie, un cheminement

cheminement

Le Messager de Dieu (BSDL) a dit :  « Je vous ai laissé sur une Voie claire, de jour comme de nuit, ne s’en égare que celui qui est voué à la perdition »[1].

La voie claire est la clé du salut dans cette vie et dans la vie future. Être sur la voie c’est suivre sincèrement l’exemple du Prophète Mohamed (BSDL) qui était, à la fois, le Messager et l’illustration parfaite du Message. Le chemin qu’il a tracé et appelé l’humanité, toute entière, à l’emprunter est le chemin de la clairvoyance, du discernement, de l’élévation spirituelle, de l’amour, de la bonté, de la justice, de la dignité, de la résistance et de la non-violence.

 « Dis : “ Voici ma voie ! J’appelle les gens à Dieu, moi et ceux qui me suivent, en toute clairvoyance ” »[2].

Pourtant, le monde musulman, qui revendique son attachement au modèle prophétique, est en perte de repères aujourd’hui. Il se trouve dans un état de dictature, de guerre, de misère, de souffrance et de sous-développement. Le monde musulman est incapable, aujourd’hui, de retrouver sa place dans le concert des nations et d’apporter sa contribution à la civilisation humaine. S’est-il égaré de la voie claire ? A t-il trahi les enseignements du Prophète (BSDL). Dieu dit : « Que ceux qui trahissent le modèle du Messager et dévie de sa voie, prennent garde d’être frappés par un malheur ou d’être accablés par un châtiment cruel »[3].

Comment trouver la voie claire et la suivre ? Comment savoir qu’on est sur le droit chemin ?

D’abord, il faut revenir à notre référentiel spirituel, retrouver notre modèle par excellence afin de nous réconcilier en profondeur avec le message et  penser notre présence en termes de témoignage et de rayonnement. Suivre la voie claire, c’est l’école de l’exigence avec soi, de la réforme continue de son être. Tant que l’on n’aura pas trouvé la voie du Messager, on ne goûtera pas la douceur de la foi et on ne s’épanouira pas moralement et spirituellement.

Suivre la voie claire du Prophète (BSDL) ne se résume pas à imiter ses actes d’adoration, qui est une obligation pour tout musulman. Mais, c’est un appel du cœur avant celui du corps. Il s’agit de découvrir le modèle par excellence dans sa globalité, la noblesse de son caractère, la douceur de son comportement et la qualité  de son engagement.

Imiter sincèrement le Prophète (BSDL) c’est être en paix, apaiser son égo et le discipliner. C’est prendre conscience de ses responsabilités et les assumer, c’est s’engager, en nom de la spiritualité, pour la justice et la dignité.

L’imam Malik ibn Anas disait : «  La Sunna [La Voie du Messager (BSDL)], c’est l’Arche de Noé, quiconque s’embarque dessus atteint le salut et quiconque s’en détourne court à sa perte »

[1] Hadith authentique rapporté par l’imam Ahmed et Ibn Majah selon Al-‘Irbad Ibn Sariya ; authentifié par Al-Albani.

[2] Coran : S. 12, V. 108

[3] Coran, S. 24, V. 63.