Archives mensuelles : avril 2018

Où es-tu ? Où est ton centre de gravité ?

L’Eternel interpelle l’homme, en lui disant : « Je suis tout proche et je réponds favorablement à l’appel de celui ou celle qui m’invoque ; qu’ils répondent donc à mon appel et suivent fidèlement Ma voie, ils seront sûrement comblés »[1].

Où es-tu ? Où est ton centre de gravité ? De ce questionnement intime découle le positionnement du fidèle par rapport à Dieu et au monde. Es-tu présent à Dieu et en mouvement dans la voie qu’IL a tracé, ou bien à l’arrêt, ou bien l’insouciance a su te dominer et l’oubli t’aliéner.

La foi a la puissance de ressusciter ta vie, de la façonner à la lumière du modèle par excellence, le Prophète Mohammed (PSDL). En revanche, l’insouciance, le péché te conduira à l’immobilisme, voire à la perdition. Il ôte de ton cœur tout espoir, tout enthousiasme. Le péché a cette particularité d’éteindre l’étincelle de la foi dans le cœur, de faire mourir la foi qui a été initié par Dieu dans ton cœur. Ta joie, ton bien-être, ta paix intérieure, ton espérance, se retrouvent enchaînés par ce dernier.

Abdallah ibn Abbas (DAS) a dit : « La bonne action apporte un éclat au visage, une lumière dans le cœur, une vitalité au le corps, une largesse dans la subsistance, et un amour dans le cœur des gens. En revanche, la mauvaise action apporte un assombrissement au visage, des ténèbres envahissent le cœur, une faiblesse au corps, une diminution dans la subsistance et une animosité dans le cœur des gens ».

 Recentre-toi sur Dieu et œuvre avec conscience. Sache que  la proximité de Dieu nécessite un effort assidu sur soi, un sursaut spirituel. Libère-toi autant que possible des tracas de ce monde, aspire à un  meilleur être moral et spirituel et cherche constamment à plaire à Dieu.  Dans le hadith : « Celui qui se recentre sur Dieu et dont la principale préoccupation est de plaire à Dieu. Dieu lui épargne les soucis de ce monde et de la vie future, fera affluer les biens vers lui et  placera sa richesse dans son cœur … »[2].

[1] Coran : S. 2, V. 186.

[2] Rapporté par Ibn Maja selon Abdullah Ibn Mass’oud (t), authentifié par Al-Albani.